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Discours contre l’édification d’une stèle en l’honneur de Gisèle Halimi

14/02/2025

Discours contre l’édification d’une stèle  en l’honneur de Gisèle Halimi

Dans ce discours, prononcé par Georges Belmonte, président du Cercle Algérianiste de Bordeaux, l'orateur s'oppose fermement à l’érection d’une stèle en l’honneur de Gisèle Halimi. Il affirme que cette initiative participe à une manipulation de l’Histoire et à une mémoire sélective, occultant les souffrances des victimes de la guerre d’Algérie, en particulier celles causées par le FLN.

G. Belmonte dénonce ce qu’il perçoit comme une inversion des valeurs, où l’on honore une avocate engagée aux côtés du FLN tout en oubliant les Européens et harkis massacrés. Il rappelle plusieurs événements tragiques, notamment le massacre d’El Halia (1955), celui du 5 juillet 1962 à Oran, ainsi que les attentats à la bombe perpétrés à Alger, causant la mort de nombreux civils.

Il critique vivement Gisèle Halimi, estimant qu’elle n’a défendu que certaines causes tout en ignorant les souffrances des victimes européennes. Son féminisme est qualifié de « sélectif » puisqu’elle aurait pris fait et cause pour des militantes du FLN sans dénoncer les crimes commis contre les femmes européennes. De plus, son mépris supposé envers les harkis, abandonnés à des représailles sanglantes après l’indépendance, est particulièrement mis en exergue.

L’orateur rejette ce qu’il considère comme une réécriture partisane de l’Histoire et accuse les autorités de promouvoir une mémoire tronquée à des fins idéologiques. Il exige une reconnaissance équitable pour toutes les victimes et condamne l’oubli des souffrances des Français d’Algérie. Le discours se conclut sur un appel à la justice et à la vérité historique, affirmant que l’hommage à Gisèle Halimi relève d’une propagande mémorielle inacceptable.

Mesdames et Messieurs,
Nous sommes ici rassemblés aujourd’hui non pas pour diviser, mais pour dire la vérité. Non pas pour falsifier l’Histoire, mais pour la rétablir. Non pas pour effacer des mémoires, mais pour refuser qu’une mémoire amputée, partiale et orientée nous soit imposée au détriment des victimes innocentes de la barbarie terroriste du FLN. En ces temps troublés, c’est une œuvre difficile que de devoir s’insurger contre les mensonges et les contre vérités qui nous conduisent souvent sous les anathèmes de la bien pensance.
Car oui, c’est bien de cela dont il s’agit ! En honorant Gisèle Halimi, en lui érigeant une stèle, on célèbre non pas une prétendue figure de justice et d’humanisme, mais une militante engagée du côté des poseurs de bombes, une avocate qui a pris fait et cause pour les bourreaux tout en ignorant leurs victimes. Une femme qui, au nom de sa propre idéologie, a préféré défendre ceux qui ont éventré des femmes et des enfants plutôt que de condamner les atrocités qu’ils commettaient.
Une mémoire à sens unique : l’oubli des victimes du FLN
Où sont les stèles à la mémoire des femmes et des fillettes éventrées à El Halia, ce 20 août 1955, lorsque la horde du FLN s’est abattue sur ce paisible village ?
Où sont les monuments pour rappeler l’effroyable journée du 5 juillet 1962 à Oran, où des milliers d’Européens furent traqués, égorgés, disparus à jamais, sous l’œil complice des autorités françaises qui ordonnèrent aux troupes de rester l’arme au pied ?
Où est la reconnaissance pour ces familles brisées par les bombes du FLN à Alger, qui explosaient dans des cafés, des marchés, des cinémas, là où se trouvaient des mères, des vieillards, des enfants ? On veut créer un musée du terrorisme près du Mont Valérien mais on prend soin d’en exclure tous ces malheureux qui les ont précédés comme victimes d’ignobles actes sanglants de l’arabo-islamisme du FLN.
Nous assistons aujourd’hui à une inversion des valeurs inacceptable, « un mundo al revés» comme dit le chanteur : on glorifie ceux qui ont pris parti pour les assassins, et l’on condamne à l’oubli ceux qui ont souffert sous leur joug. On veut nous imposer une mémoire amputée, une Histoire tronquée où l’on honore ceux qui ont fermé les yeux sur l’horreur, où l’on ignore les cris des innocents assassinés.
Gisèle Halimi : un féminisme sélectif, un humanisme à géométrie variable
Gisèle Halimi fut une femme de combat, nous ne le nions pas. Mais ses combats étaient partiaux. Lorsqu’elle prenait la défense des poseuses de bombes du FLN, où était son indignation pour ces petites filles mutilées sous les gravats des attentats d’Alger ? Où était sa voix pour ces jeunes femmes, violées, battues, massacrées parce qu’elles étaient européennes ? Le Hamas n’a rien inventé.
Pire encore, elle n’a pas hésité à mépriser les harkis, ces hommes et ces femmes qui avaient choisi la France, qui avaient servi notre pays et qui, en retour, furent abandonnés à la haine vengeresse du FLN. "Les femmes harkis, malheureusement, cela existe", disait-elle avec dédain. Mais que voulait-elle dire ? Que ces femmes, ces épouses, ces mères, qui n’avaient commis d’autre crime que d’être fidèles à la France, n’avaient pas le droit d’exister.
Les massacres des harkis en 1962 furent d’une atrocité indicible : pendaisons, énucléations, viols, tortures, brûlures à l’acide… Des milliers d’hommes et de femmes livrés à la barbarie, parce qu’ils avaient cru à la parole de la France et parce que la France leur avait donné sa Parole. Et que fit Gisèle Halimi ? Rien. Aucune dénonciation, aucun cri d’indignation. Car dans son humanisme sélectif, ces victimes ne méritaient pas sa compassion.
Nous refusons ce travestissement de l’Histoire, les limites au soutien à Halimi
Nous refusons que notre mémoire nationale soit prise en otage par ceux qui voudraient nous faire oublier les souffrances des nôtres. Nous refusons qu’un maire, au nom d’un prétendu « progressisme », décide d’honorer une figure aussi controversée, sans un seul mot pour les véritables victimes.
Car si Gisèle Halimi mérite une stèle, alors où sont celles pour les femmes et enfants massacrés du Constantinois ? Où sont celles pour les harkis suppliciés ? Où sont celles pour nos compatriotes disparus le 5 juillet 1962 ? Monsieur le Maire répondait…Rien. Voilà un silence qui en dit long.
Notre présence ici est un acte de mémoire et de résistance. Nous ne laisserons pas l’Histoire être réécrite au gré des agendas idéologiques. Nous demandons que l’on honore toutes les victimes, et non une seule catégorie et en particulier des assassins et leurs soutiens, choisis arbitrairement pour servir une propagande mémorielle que nous ne subissons que trop.
Mesdames et Messieurs, aujourd’hui nous nous dressons contre l’oubli. Aujourd’hui, nous refusons l’injustice. Aujourd’hui, nous affirmons haut et fort que notre mémoire nationale ne sera pas amputée. Dans l’intérêt des générations futures nous nous devons d’être ici présents devant ce monument aux morts pour la France. Ce n’est pas au Panthéon que doit aller le corps de Gisèle Halimi mais au « maqam al-chahid » (monument aux martyrs) du FLN et du Président Tebboune qui nous insulte régulièrement.
Nous sommes outrés et notre seul tort est de le crier. Qui mieux que Bossuet, en une seule phrase, a résumé le comportement hémiplégique des « bien pensants ». Nous la faisons notre à propos du terrorisme : Dieu se rit des hommes qui se plaignent des effets dont ils chérissent les causes. Non Monsieur le Maire les générations futures ne vous remercierons pas. Honte à vous d’avoir cherché à convoquer les jeunes des écoles et des collèges pour leur asséner votre propagnande.
Vive la vérité, vive la justice, que vive la mémoire des Français d’Algérie et de leurs amis qui ont défendu une France combattante contre la dhimmitude !

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